Wadjda
Année scolaire : 2019-2020
Classe :
Élémentaire
Dans une madrasa de Riyad, en Arabie Saoudite, une jeune écolière portant jeans et Converses sous son uniforme est apostrophée par son enseignante : Wadjda se laisse distraire par des camarades et s’avère incapable de réciter un passage du Coran. Elle est exclue du cours.
De retour chez elle, elle écoute de la musique pop-rock anglo-saxonne.
Le lendemain, elle est taquinée sur le chemin de l’école par son ami Abdallah qui s’empare de son foulard et le lâche dans le sable avant de rejoindre un groupe de garçons à bicyclette, comme lui. Vexée, la fillette se promet d’avoir un jour un vélo pour le battre à la course !
Plus tard, elle aperçoit une bicyclette verte qu’elle poursuit jusqu’à un magasin de jouets. Sa mère refuse de la lui offrir, objectant que cela menacerait sa vertu. Aussitôt, Wadjda compte ses économies et augmente les tarifs des bracelets aux couleurs d’équipes de foot qu’elle vend à ses camarades.
C’est alors que la directrice de l’école annonce un concours de récitation du Coran. Le premier prix correspond à la somme que coûte le vélo : Wadjda s’inscrit. Amadouant le marchand de jouets pour qu’il lui réserve le vélo vert entrevu, elle apprend à faire de la bicyclette – sans les roues ! – sur le toit-terrasse de sa maison avec l’aide d’Abdallah.
À la surprise générale, Wadjda gagne le concours. Lors de la remise du prix, elle annonce son projet devant toute l’école. La directrice, scandalisée, la prive de son prix en faveur d’un don aux Palestiniens. La fillette repart, abattue. Le soir venu, elle est félicitée par son père qui ne comprend pas son chagrin.
Puis sa mère la complimente et la console malgré sa propre tristesse : en effet, son mari se remarie le soir même et elles assistent, de loin, à la fête organisée en cet honneur. La mère offre alors à sa fille le vélo vert qu’elle avait caché en guise de surprise, sur le toit-terrasse. Le lendemain, Wadjda l’emporte dans sa course contre Abdallah.